« Ce n’est pas la boulimie qui empêche de vivre, c’est parce qu’on ne vit pas qu’on fait des boulimies » (Catherine Hervais)

La boulimie est le plus fréquent des troubles du comportement alimentaire. C’est un symptôme, un passage à l’acte qui tient lieu de langage. Au cœur de cette pathologie on trouve souvent un problème identitaire.

Les personnalités boulimiques sont habitées de profondes angoisses, de sentiments d’incomplétude et de dévalorisation La relation à l’autre n’est pas une vraie relation. Elles ont besoin de se rencontrer derrière leur « faux self », de ressentir leurs propres besoins, puis d’expérimenter dans la thérapie, une relation authentique qui leur permette de se poser en tant que sujet et d’exister.

On ne touche pas au symptôme, on ne cherche pas à le faire disparaître car il a une fonction équilibrante ! la relation thérapeutique, faite de soutien mais aussi de confrontation, permet d’expérimenter de nouvelles façons d’être en relation